Publié le 21 avril 2017
Compositeurs : Zosha Di Castri | Jocelyn Morlock | Nicole Lizée | John Estacio
Interprètes : Orchestre du Centre national des Arts du Canada | Alexander Shelley
Périodes : Contemporain
Genres : Musique orchestrale
2018 – Gagnant du Prix JUNO Composition classique de l’année
Jocelyn Morlock, My Name Is Amanda Todd
Réflexions sur la vie est un spectacle original saisissant, une histoire de jeunesse, d’espoir et de courage qui brosse le portrait varié et captivant de quatre Canadiennes exceptionnelles : Alice Munro, Amanda Todd, Roberta Bondar et Rita Joe.
Le directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts, Alexander Shelley, a investi quatre remarquables compositeurs canadiens d’une mission, celle de collaborer avec la productrice du contenu créatif et metteure en scène Donna Feore, et un groupe d’interprètes et d’artistes multimédia, à un projet de création proposant une expérience symphonique unique. Les quatre oeuvres musicales du spectacle Réflexions sur la vie plongent le public dans un environnement 3D faisant appel à la photo, au cinéma et à des créations graphiques projetées sur des écrans enveloppant l’orchestre. Cet environnement créatif et les concepts visuels utilisés ont été produits et adaptés par le studio de design visuel montréalais novateur Normal, partenaire artistique du projet.
L’album vous fait découvrir la musique de ce spectacle pluridisciplinaire et multimédia.
reflexionssurlavie.ca
Dear Life est basé sur la nouvelle partiellement autobiographique du même nom d’Alice Munro, Prix Nobel de littérature. L’œuvre propose une musique de la compositrice canadienne primée Zosha Di Castri pour orchestre et soprano (Erin Wall), une narration enregistrée par la légendaire actrice Martha Henry, qui offre une lecture bouleversante d’une adaptation habilement condensée du récit signée Merilyn Simonds, et de saisissantes photographies en noir et blanc de Larry Towell (Magnum Photos).
Jocelyn Morlock signe la pièce My Name is Amanda Todd. Amanda Todd était une pétillante jeune fille de 15 ans de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, qui aimait chanter et s’exprimer à travers la musique. Elle s’est enlevée la vie le 10 octobre 2012 après avoir subi pendant des années des abus sur Internet, du harcèlement et de l’intimidation à l’école. Avant sa mort, elle a affiché sur YouTube une poignante vidéo pour dénoncer l’intimidation et raconter son histoire. Le message d’espoir, d’empathie et de tolérance qu’elle transmet dans sa vidéo a suscité, depuis, un très large soutien dans le monde entier, et est maintenant utilisé par les parents et les enseignants en appui aux mesures visant à contrer l’intimidation.
Bondarsphere, oeuvre originale et inventive de la compositrice montréalaise Nicole Lizée, raconte l’impressionnant parcours de Roberta Bondar. Enfant, la docteure Bondar rêvait d’être astronaute. Ce rêve est devenu réalité en janvier 1992, à bord de la navette spatiale Discovery de la NASA, quand elle est devenue à la fois la première neurologue dans l’espace et la première femme astronaute du Canada. À l’aide d’une trame sonore, d’images vidéo et de musique d’orchestre jouée sur scène, Nicole Lizée revisite les remarquables accomplissements de cette femme astronaute, médecin, chercheuse scientifique, photographe, auteure et environnementaliste.
I Lost My Talk est inspiré de l’auteure et aînée micmaque Rita Joe, C.M., dont le poème éponyme exprime non seulement les souffrances et les chagrins de son expérience au pensionnat de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, mais aussi son espoir et sa conviction de pouvoir inspirer les peuples autochtones et non autochtones en les accompagnant vers un lieu de ressourcement et de guérison. John Estacio, compositeur lauréat du CNA, a créé une riche trame musicale, jouée en synchronie avec un film de la cinéaste de renommée mondiale Barbara Willis Sweete, dans lequel des danseurs des Premières Nations s’exécutent sur une chorégraphie de Tekaronhiáhkhwa Santee Smith, directrice artistique du Kaha:wi Dance Theatre. Le poème de Rita Joe est narré par Monique Mojica, actrice d’ascendance guna et rappahannock.
OEuvre commandée pour l’Orchestre du Centre national des Arts par la famille du très honorable Joe Clark, C.P., C.C., A.O.E., pour souligner les 75 ans de ce dernier.
Monique Mojica (Guna and Rappahannock nations) Actor/ playwright Monique Mojica is passionately dedicated to a theatrical practice as an act of healing, of reclaiming historical/ cultural memory and of resistance. Spun directly from the family-web of New York’s Spiderwoman Theater, her theatrical practice embraces not only her artistic lineage through mining stories embeded in the body, but also the connection to stories coming through land and place.
Monique’s first play Princess Pocahontas and the Blue Spots was produced in 1990 and is widely taught in curricula internationally. She was a co-founder of Turtle Gals Performance Ensemble with whom she created The Scrubbing Project, the Dora-nominated The Triple Truth and The Only Good Indian. In 2007, she founded Chocolate Woman Collective to develop the play Chocolate Woman Dreams the Milky Way, a performance created by devising a dramaturgy specific to Guna cultural aesthetics, story narrative and literary structure.
Monique has taught Indigenous Theatre in theory, process and practice at the University of Illinois, the Institute of American Indian Arts, McMaster University and is a former co- director of the Centre for Indigenous Theatre. She has lectured on embodied research and taught embodied performance workshops throughout Canada, the U.S., Latin America and Europe.
She was most recently seen onstage in Kaha:wii Dance Theatre’s world premiere of Re-Quickening choreographed by Santee Smith and with the National Arts Centre Orchestra in I Lost My Talk as part of the Life Reflected series.
Upcoming projects include Side Show Freaks & Circus Injuns co-written with Choctaw playwright, LeAnne Howe and directed by Jorge Luis Morejón with an illustrious collaborative team of Indigenous artists from diverse disciplines.
Monique Mojica (nations kuna et rappahannock), est une actrice et auteure qui se passionne pour la pratique théâtrale, qu’elle voit comme un acte de guérison, de résistance et de revendication de la mémoire historique et culturelle. S’inscrivant dans la lignée du Spiderwoman Theatre de New York, sa pratique personnelle tire parti de son héritage artistique en mettant au jour les histoires du corps, mais aussi le lien aux histoires qui émanent de la terre et des lieux.
Sa première pièce, Princess Pocahontas and the Blue Spots, a été produite en 1990 et fait partie de nombre de programmes d’enseignement à l’international. Elle est l’une des cofondatrices du collectif Turtle Gals Performance Ensemble, avec qui elle a créé The Scrubbing Project, The Triple Truth (finaliste pour un prix DORA) et The Only Good Indian. Elle a fondé le Chocolate Woman Collective en 2007 pour développer la pièce Chocolate Woman Dreams the Milky Way, une production épousant une approche dramatique étroitement liée à l'esthétique, aux formes narratives et aux structures littéraires propres à la culture kuna.
Monique Mojica a enseigné la théorie, les procédés et les pratiques du théâtre autochtone à l'Université de l'Illinois, à l'Institute of American Indian Arts et à l'Université McMaster, en plus d’être codirectrice du Centre for Indigenous Theatre. Elle a prononcé des conférences sur la recherche incarnée et a donné des ateliers d’interprétation incarnée au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe.
Ses prestations les plus récentes sur scène comprennent la première mondiale de Re-Quickening, du Kaha:wii Dance Theatre, dans une chorégraphie de Santee Smith, et l’interprétation d’I Lost My Talk avec l’Orchestre du Centre national des Arts dans le cadre de la série Réflexions sur la vie.
Parmi ses projets à venir, mentionnons Side Show Freaks & Circus Injuns, une pièce coécrite avec la dramaturge choctaw LeAnne Howe et mise en scène par Jorge Luis Morejón, qui présente une impressionnante équipe d’artistes autochtones oeuvrant dans diverses disciplines.
The late Jocelyn Morlock (1969–2023) was one of Canada’s leading composers, who wrote compelling music that has been recorded extensively and receives numerous performances and broadcasts throughout North America and Europe. Born in Winnipeg, she studied piano at Brandon University, and later earned a master’s degree and a Doctorate of Musical Arts from the University of British Columbia, where she was recently an instructor and lecturer of composition. The inaugural composer-in-residence for Vancouver’s Music on Main Society (2012–14), she took on the same role for the Vancouver Symphony Orchestra from 2014 to 2019.
Jocelyn had close ties with the National Arts Centre Orchestra, who in 2015, commissioned My Name is Amanda Todd, a powerful work about the teen from Port Coquitlam, BC, who took her own life due to cyberbullying. It subsequently won the 2018 JUNO Award for Classical Composition for the Year.
“With its shimmering sheets of harmonics” (Georgia Straight) and an approach that is “deftly idiomatic” (Vancouver Sun), Morlock’s music has received numerous national and international accolades, including Top 10 at the 2002 International Rostrum of Composers, the Mayor’s Arts Award for Music in Vancouver (2016) and the JUNO award for Classical Composition of the Year (My Name Is Amanda Todd, 2018).
Most of Morlock’s compositions are for small ensembles, many of them for unusual combinations like piano and percussion (Quoi?), cello and vibraphone (Shade), bassoon and harp (Nightsong), and an ensemble consisting of clarinet/bass clarinet, trumpet, violin and double bass (Velcro Lizards). Cobalt, a concerto for two violins and orchestra, was her first commission for the National Arts Centre Orchestra, in 2009. Her first full-length CD, also titled Cobalt, was released on the Centrediscs label in 2014.
La regrettée Jocelyn Morlock (1969-2023) était l’une des compositrices les plus en vue du Canada. On lui doit une œuvre fascinante qui a fait l’objet d’un grand nombre d’enregistrements et a été jouée et diffusée à de nombreuses reprises en Amérique du Nord et en Europe. Née à Winnipeg, elle a étudié le piano à l’Université de Brandon, avant d’obtenir une maîtrise et un doctorat en musique de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a récemment œuvré comme chargée de cours et enseigné la composition. Première compositrice en résidence de la Music on Main Society de Vancouver (2012-2014), elle a assumé le même rôle auprès de l’Orchestre symphonique de Vancouver de 2014 à 2019.
Jocelyn entretenait des liens étroits avec l’Orchestre du Centre national des Arts qui, en 2015, lui avait commandé My Name is Amanda Todd, une œuvre puissante sur l’adolescente de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, qui s’est enlevé la vie après avoir subi de la cyberintimidation. L’œuvre a ensuite remporté le prix JUNO 2018 à titre de composition classique de l’année.
Ses « harmonies chatoyantes » (Georgia Straight) et son approche « adroitement personnelle » (Vancouver Sun) ont valu à Jocelyn Morlock de nombreux prix, au pays comme à l’étranger : classement parmi les 10 finalistes à la Tribune internationale des compositeurs en 2002; le Mayor’s Arts Award dans la catégorie Musique, à Vancouver (2016); et le Prix JUNO de la Composition classique de l’année pour My Name Is Amanda Todd (2018).
La plupart des compositions de Jocelyn Morlock sont destinées à de petits ensembles, plusieurs d’entre elles pour des combinaisons inhabituelles, telles piano et percussions (Quoi?), violoncelle et vibraphone (Shade), ou basson et harpe (Nightsong). Velcro Lizards a été composée pour un ensemble formé d’une clarinette ou d’une clarinette basse, d’une trompette, d’un violon et d’une contrebasse. Cobalt, sa première œuvre commandée par l’Orchestre du Centre national des Arts, a été créée par ce dernier en 2009; ce concerto pour deux violons et orchestre figure sur son premier album complet, aussi intitulé Cobalt, paru sous étiquette Centrediscs en 2014.
Called a “brilliant musical scientist” and lauded for “creating a stir with listeners for her breathless imagination and ability to capture Gen-X and beyond generation”, Montreal based composer Nicole Lizée creates new music from an eclectic mix of influences including the earliest MTV videos, turntablism, rave culture, Hitchcock, Kubrick, 1960s psychedelia and 1960s modernism. She is fascinated by the glitches made by outmoded and well-worn technology and captures these glitches, notates them and integrates them into live performance.
Nicole’s compositions range from works for orchestra and solo turntablist featuring DJ techniques fully notated and integrated into a concert music setting, to other unorthodox instrument combinations that include the Atari 2600 video game console, omnichords, stylophones, Simon™, and karaoke tapes. In the broad scope of her evolving oeuvre she explores such themes as malfunction, reviving the obsolete, and the harnessing of imperfection and glitch to create a new kind of precision.
In 2001 Nicole received a Master of Music degree from McGill University. After a decade and a half of composition, her commission list of over 40 works is varied and distinguished (the Kronos Quartet, BBC Proms, l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, CBC, Radio-Canada, the San Francisco Symphony, NYC’s Kaufman Center, Darcy James Argue’s Secret Society, So Percussion, Eve Egoyan, Gryphon Trio, MATA Festival, TorQ Percussion, Fondation Arte Musica/Musée des beaux-arts de Montréal, ECM+, Continuum, Soundstreams, SMCQ, Arraymusic, Kitchener-Waterloo Symphony). Her music has been performed worldwide in renowned venues including Carnegie Hall (NYC), Royal Albert Hall (London), Muziekgebouw (Amsterdam) and Cité de la Musique (Paris) – and in festivals including the BBC Proms (UK), Huddersfield (UK), Bang On a Can (USA), All Tomorrow’s Parties (UK), X Avant (Canada), Luminato (Canada), C3 (Berlin), Ecstatic (NYC), Switchboard (San Francisco), Casalmaggiore (Italy), and Dark Music Days (Iceland).
Nicole was awarded the prestigious 2013 Canada Council for the Arts Jules Léger Prize for New Chamber Music. She is a Civitella Ranieri Foundation Fellow (New York City/Italy). In 2015 she was selected by acclaimed composer and conductor Howard Shore to be his protégée as part of the Governor General’s Performing Arts Awards Mentorship Program.
This Will Not Be Televised, her seminal piece for chamber ensemble and turntables, placed in the 2008 UNESCO International Rostrum of Composers’ Top 10 Works. Her work for piano and notated glitch, Hitchcock Études, was chosen by the International Society for Contemporary Music and featured at the 2014 World Music Days in Wroclaw, Poland. Additional awards and nominations include a Prix Opus (2013), two Prix collégien de musique contemporaine, (2012, 2013) and the 2002 Canada Council for the Arts Robert Fleming Prize for achievements in composition.
La compositrice montréalaise Nicole Lizée crée de la musique nouvelle inspirée par un mélange éclectique d’Influences incluant les premières vidéos MTV, le turntablism, la culture rave, le glitch, Hitchcock, Kubrick, David Lynch, le courant psychédélique et le modernisme des années 1960. Elle est fascinée par les erreurs faites par les technologies démodées et bien usées, erreurs qu’elle « glitche », note et intègre dans des exécutions en direct.
Les compositions de Nicole vont des œuvres pour orchestre et platiniste solo faisant appel à des techniques de DJ entièrement notées et intégrées dans un contexte de musique de concert, à d’autres combinaisons instrumentales inorthodoxes incluant la console de jeux vidéo Atari 2600, des omnichords, des stylophones et des pistes de karaoké. Dans son œuvre en évolution, dont la palette est vaste, elle explore des thèmes tels que la dysfonction, la résurrection d’éléments désuets et l’exploitation de l’imperfection et du glitch pour créer une nouvelle forme de précision.
Nicole a obtenu une maîtrise en musique de l’Université McGill en 2001. Elle fait carrière de compositrice depuis une quinzaine d’années, et la liste de ses commandes, aussi variée que distinguée, dépasse les 40 œuvres et inclut des commanditaires tels le Kronos Quartet, les BBC Proms, l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, Radio-Canada/CBC, le San Francisco Symphony, le Kaufman Center, la Darcy James Argue’s Secret Society, Sō Percussion, Eve Egoyan, le Gryphon Trio, le MATA Festival, TorQ Percussion, la Fondation Arte Musica / le Musée des beaux-arts de Montréal, l’ECM+, Continuum, Soundstreams, l’Australian Art Orchestra, Standing Wave, la SMCQ, Arraymusic et le Kitchener-Waterloo Symphony. Sa musique a été exécutée partout dans le monde dans des salles incluant le Carnegie Hall (New York), le Royal Albert Hall (Londres), le Muziekgebouw (Amsterdam) et la Cité de la Musique (Paris) – ainsi que dans des festivals d’envergure y compris les BBC Proms (R.-U.), Huddersfield (R.-U.), Bang On a Can (É.-U.), All Tomorrow’s Parties (R.-U.), Barbican (R.-U.), X Avant (Canada), Luminato (Canada), Switchboard (San Francisco), C3 (Berlin), Ecstatic (New York), Casalmaggiore (Italie), Sonorities (Irlande), Melbourne Festival (Australie) et Dark Music Days (Islande).
Nicole a remporté en 2013 le Prix Jules-Léger pour la musique de chambre du Conseil des Arts du Canada. Elle est une Civitella Ranieri Foundation Fellow (CRF 2010).
Sa pièce pour piano et glitch noté, Hitchcock Études, a été sélectionnée par la Société internationale pour la musique contemporaine pour exécution lors des Journées mondiales de la musique 2014 en Pologne. This Will Not Be Televised, son œuvre phare pour ensemble de chambre et platines, s’est classée parmi les 10 œuvres retenues à l’édition 2008 de la Tribune internationale de compositeurs de l’UNESCO.
Elle a reçu des subventions du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la SOCAN, de FACTOR et de BravoFACT. Ses autres distinctions et nominations incluent un Prix Opus (2013), le Prix collégien de musique contemporaine à deux reprises (2012, 2013) et le Prix Robert-Fleming 2002 du Conseil des Arts du Canada pour réalisation dans le domaine de la composition.
Zosha Di Castri is a Canadian composer/pianist living in New York. Her work (which has been performed in Canada, the U.S., South America and Europe) extends beyond purely concert music, including projects with electronics, sound arts, and collaborations with video and dance.
Ms. Di Castri's orchestral compositions have been commissioned by the San Francisco Symphony, New World Symphony and Esprit Symphony, and have been featured by the Orchestre symphonique de Montréal, Amazonas Philharmonic and the Cabrillo Festival Orchestra, among others. She has also worked with many leading new music groups including Talea Ensemble, Wet Ink and the NEM.
Zosha Di Castri was the recipient of the Jules Léger Prize for New Chamber Music for her work Cortège in 2012. She completed a Bachelor of Music at McGill University, and in 2009, participated in the NAC Composer Program as part of the Summer Music Institute. She has a doctorate from Columbia University in composition. She is now Assistant Professor of music at Columbia.
Zosha Di Castri est une compositrice et pianiste canadienne établie à New York. Ses œuvres ont été jouées au Canada, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Europe. Sa démarche dépasse les limites de la musique de concert, englobant aussi des projets qui intègrent l'électronique et l'art sonore, ainsi que des collaborations en vidéo et en danse.
L'Orchestre symphonique de San Francisco, le New World Symphony et l'Esprit Orchestra ont commandé des œuvres à Mme Di Castri. Sa musique pour orchestre a aussi été interprétée par l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre philharmonique de l'Amazonas et le Cabrillo Festival Orchestra, entre autres. L'artiste a également collaboré avec de nombreuses formations de musique nouvelle de premier plan, dont l'Ensemble Talea, Wet Ink et le Nouvel Ensemble Moderne (NEM).
Zosha Di Castri a remporté en 2012 le prix Jules-Léger de la nouvelle musique de chambre pour Cortège. Elle est titulaire d'un baccalauréat en musique de l'Université McGill et d'un doctorat en composition musicale de l'Université Columbia, où elle est actuellement professeure adjointe en musique. Elle a participé en 2009 au Programme des compositeurs de l'Institut estival de musique du CNA.
Donna Feore is one of Canada’s most versatile creative talents and has been highly praised for her work with the Stratford Festival. She directed and choreographed last season’s smash hit, The Sound of Music, which enjoyed an extended run. This came on the heels of her 2014 production of the popular and critical hit Crazy for You, which itself followed her hugely acclaimed production of Fiddler on the Roof.
She returns to the NAC, having recently acted as Creative Producer & Director for the NAC-commissioned Dear Life and Director for Mendelssohn’s A Midsummer Night’s Dream. Other directing credits include Tom Stoppard’s Rock & Roll and It’s a Wonderful Life for Canadian Stage, and Lecture on the Weather by John Cage and A Soldier’s Tale with F. Murray Abraham for the Detroit Symphony.
Selected opera credits include staging and choreography for the Canadian Opera Company’s Siegfried, which she remounted for the Opéra National de Lyon. Also for the COC: Tosca, Red Emma and Oedipus Rex, which earned her a Dora Mavor Moore Award for Best Choreography.
Selected film and television credits include Mean Girls, Eloise, Treading Water, Politics is Cruel, Martin and Lewis and Stormy Weather. In 2016, Ms. Feore will direct and choreograph a completely reimagined version of A Chorus Line for the Stratford Festival.
Talent créateur parmi les plus polyvalents au pays, Donna Feore a été chaudement applaudie pour ses réalisations au Festival de Stratford. Elle a signé la mise en scène et la chorégraphie du très populaire The Sound of Music – qui a tenu longtemps l’affiche la saison dernière. Elle a présenté, en 2014, Crazy for You, succès retentissant acclamé par la critique et le public, tout comme Fiddler on the Roof, qui l’a précédé.
Pour l’Orchestre du CNA, elle a assuré récemment la production du contenu créatif et la mise en scène (m.e.s.) de Dear Life, une commande du CNA, ainsi que la m.e.s. du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn. Toujours à titre de metteure en scène, elle a contribué aux productions Rock & Roll (Tom Stoppard) et It’s a Wonderful Life pour Canadian Stage, et collaboré avec F. Murray Abraham à Lecture on the Weather de John Cage et A Soldier’s Tale pour l’Orchestre symphonique de Detroit.
Sur la scène opératique, elle a été metteure en scène et chorégraphe dans la production de Siegfried de la Canadian Opera Company (COC), qui a ensuite gagné la scène de l’Opéra National de Lyon. Pour la COC, elle a aussi monté Tosca, Red Emma et OEdipus Rex, qui lui a valu un prix Dora dans la catégorie Meilleure chorégraphie.
Aux petit et grand écrans, elle a collaboré notamment à Mean Girls, Eloise, et Treading Water, Politics is Cruel, Martin and Lewis et Stormy Weather. En 2016, elle assurera la m.e.s. et la chorégraphie d’une version réinventée de la pièce A Chorus Line pour le Festival de Stratford.
John Estacio ranks as one of Canada’s most frequently performed composers. His symphonic and operatic works have been praised for their assured command of lyricism, depth of expression, and brilliant dynamism.
He has served as Composer in Residence for the Calgary Philharmonic Orchestra and the Edmonton Symphony Orchestra. His orchestral music has been performed in Singapore, China, Europe, the United Kingdom, and throughout the United States. His first of five operas, Filumena, was filmed for television and was commemorated on a stamp issued by Canada Post.
His orchestral writing has caught the ear of choreographers and the film world. The Cincinnati Ballet commissioned a full-length score for King Arthur’s Camelot, and his music for The Secret of the Nutcracker earned him an AMPIA Award for best original film score.
His Trumpet Concerto, commissioned by an unprecedented consortium of 19 Canadian orchestras, was recorded by the Mulhouse Symphony Orchestra in France. He has finished his fifth opera, The Cipher Clerk, and has recently completed new works for the Calgary Philharmonic Orchestra, the National Arts Centre Orchestra, and the Edmonton Symphony Orchestra.
The five-time JUNO-nominated composer was appointed to the Order of Canada in 2021 and is a recipient of the Lieutenant Governor of Alberta Award for Arts. He recently received an Honorary Doctorate in Music from Wilfrid Laurier University.
John Estacio est l’un des compositeurs canadiens les plus souvent joués. La critique a vanté le lyrisme maîtrisé, la profondeur d’expression et le brillant dynamisme de ses œuvres symphoniques et opératiques.
John Estacio a été compositeur en résidence pour l’Orchestre philharmonique de Calgary et l’Orchestre symphonique d’Edmonton. Ses œuvres orchestrales ont été jouées à Singapour, en Chine, en Europe, au Royaume-Uni et aux quatre coins des États-Unis. Le premier de ses cinq opéras, Filumena, a été filmé pour la télévision et commémoré par un timbre de Postes Canada.
Son écriture orchestrale a retenu l’attention de chorégraphes et cinéastes : le Ballet de Cincinnati lui a commandé la musique du ballet intégral King Arthur’s Camelot, et sa trame sonore pour The Secret of the Nutcracker a été sacrée meilleure bande originale de film par l’AMPIA (Alberta Media Production Industries Association).
Son Concerto pour trompette, commandé par un consortium formé de 19 orchestres canadiens (du jamais vu!), a été enregistré par l’Orchestre symphonique de Mulhouse, en France. Après avoir terminé son cinquième opéra, The Cipher Clerk, John Estacio a composé des œuvres pour l’Orchestre philharmonique de Calgary, l’Orchestre du Centre national des Arts et l’Orchestre symphonique d’Edmonton.
Finaliste à cinq reprises aux prix JUNO, il est devenu membre de l’Ordre du Canada en 2021 et a reçu le Prix du Lieutenant-gouverneur de l’Alberta pour les arts. Il s’est récemment vu décerner un doctorat honorifique en musique de l’Université Wilfrid Laurier.
Canada’s National Arts Centre (NAC) Orchestra is praised for the passion and clarity of its performances, its visionary learning and engagement programs, and its unwavering support of Canadian creativity. The NAC Orchestra is based in Ottawa, Canada’s national capital, and has grown into one of the country’s most acclaimed and dynamic ensembles since its founding in 1969. Under the leadership of Music Director Alexander Shelley, the NAC Orchestra reflects the fabric and values of Canada, engaging communities from coast to coast to coast through inclusive programming, compelling storytelling, and innovative partnerships.
Since taking the helm in 2015, Shelley has shaped the Orchestra’s artistic vision, building on the legacy of his predecessor, Pinchas Zukerman, who led the ensemble for 16 seasons. Shelley’s influence extends beyond the NAC. He serves as Principal Associate Conductor of the Royal Philharmonic Orchestra in the U.K. and Artistic and Music Director of Artis—Naples and the Naples Philharmonic in the U.S. Shelley’s leadership is complemented by Principal Guest Conductor John Storgårds and Principal Youth Conductor Daniel Bartholomew-Poyser. In 2024, the Orchestra marked a new chapter with the appointment of Henry Kennedy as its first-ever Resident Conductor.
The Orchestra has a rich history of partnerships with renowned artists such as James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen and Yeol Eum Son, underscoring its reputation as a destination for world-class talent. As one of the most accessible, inclusive and collaborative orchestras in the world, the NAC Orchestra uses music as a universal language to communicate the deepest of human emotions and connect people through shared experiences.
A hallmark of the NAC Orchestra is its national and international tours. The Orchestra has performed concerts in every Canadian province and territory and earned frequent invitations to perform abroad. These tours spotlight Canadian composers and artists, bringing their voices to stages across North America, the U.K., Europe, and Asia.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
“A natural communicator, both on and off the podium” (The Telegraph), Alexander Shelley performs across six continents with the world’s finest orchestras and soloists.
With a conducting technique described as “immaculate” (Yorkshire Post) and a “precision, distinction and beauty of gesture not seen since Lorin Maazel” (Le Devoir), Shelley is known for the clarity and integrity of his interpretations and the creativity and vision of his programming. To date, he has spearheaded over 40 major world premieres, highly praised cycles of Beethoven, Schumann and Brahms symphonies, operas, ballets, and innovative multi-media productions.
Since 2015, he has served as Music Director of Canada’s National Arts Centre Orchestra and Principal Associate Conductor of London’s Royal Philharmonic Orchestra. In April 2023, he was appointed Artistic and Music Director of Artis–Naples in Florida, providing artistic leadership for the Naples Philharmonic and the entire multidisciplinary arts organization. The 2024-2025 season is Shelley’s inaugural season in this position.
Additional 2024-2025 season highlights include performances with the City of Birmingham Symphony Orchestra, the Colorado Symphony, the Warsaw Philharmonic, the Seattle Symphony, the Chicago Civic Orchestra, and the National Symphony of Ireland. Shelley is a regular guest with some of the finest orchestras of Europe, the Americas, Asia and Australasia, including Leipzig’s Gewandhaus Orchestra, the Konzerthausorchester Berlin, the Orchestre de la Suisse Romande, the Helsinki, Hong Kong, Luxembourg, Malaysian, Oslo, Rotterdam and Stockholm philharmonic orchestras and the Sao Paulo, Houston, Seattle, Baltimore, Indianapolis, Montreal, Toronto, Munich, Singapore, Melbourne, Sydney and New Zealand symphony orchestras.
In September 2015, Shelley succeeded Pinchas Zukerman as Music Director of Canada’s National Arts Centre Orchestra, the youngest in its history. The ensemble has since been praised as “an orchestra transformed ... hungry, bold, and unleashed” (Ottawa Citizen), and his programming is credited for turning the orchestra “almost overnight ... into one of the more audacious orchestras in North America” (Maclean’s). Together, they have undertaken major tours of Canada, Europe, and Carnegie Hall, where they premiered Philip Glass’s Symphony No. 13.
They have commissioned ground-breaking projects such as Life Reflected and Encount3rs, released multiple JUNO-nominated albums and, most recently, responded to the pandemic and social justice issues of the era with the NACO Live and Undisrupted video series.
In August 2017, Shelley concluded his eight-year tenure as Chief Conductor of the Nurnberger Symphoniker, a period hailed by press and audiences alike as a golden era for the orchestra.
Shelley’s operatic engagements have included The Merry Widow and Gounod’s Romeo and Juliet (Royal Danish Opera), La bohème (Opera Lyra/National Arts Centre), Louis Riel (Canadian Opera Company/National Arts Centre), lolanta (Deutsche Kammerphilharmonie Bremen), Così fan tutte (Opera National de Montpellier), The Marriage of Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck), and both Le nozze di Figaro and Don Giovanni in semi-staged productions at the NAC.
Winner of the ECHO Music Prize and the Deutsche Grunderpreis, Shelley was conferred with the Cross of the Federal Order of Merit by German President Frank-Walter Steinmeier in April 2023 in recognition of his services to music and culture.
Through his work as Founder and Artistic Director of the Schumann Camerata and their pioneering “440Hz” series in Dusseldorf, as founding Artistic Director of the Deutsche Kammerphilharmonie Bremen’s “Zukunftslabor” and through his regular tours leading Germany’s National Youth Orchestra, inspiring future generations of classical musicians and listeners has always been central to Shelley’s work.
He regularly gives informed and passionate pre- and post-concert talks on his programs, as well as numerous interviews and podcasts on the role of classical music in society. In Nuremberg alone, over nine years, he hosted over half a million people at the annual Klassik Open Air concert, Europe’s largest classical music event.
Born in London in October 1979 to celebrated concert pianists, Shelley studied cello and conducting in Germany and first gained widespread attention when he was unanimously awarded first prize at the 2005 Leeds Conductors’ Competition, with the press describing him as “the most exciting and gifted young conductor to have taken this highly prestigious award.”
The Music Director role is supported by Elinor Gill Ratcliffe, C.M., ONL, LL.D. (hc).
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
(1975-2020)
Born in Calgary, Alberta, Erin Wall grew up in Vancouver, BC and studied piano at the Vancouver Academy of Music. She pursued a singing career at Western Washington University, Aspen Summer Music Festival 1998, Rice University, Music Academy of the West 2000 and the Lyric Opera of Chicago’s Ryan Opera Center.
Erin developed into an extraordinary lyric soprano with an international career, and performed with most of the world’s great symphony orchestras and opera companies. She was acclaimed for her musicality and versatility, singing extensive opera and concert repertoire spanning three centuries, from Mozart and Beethoven to Britten and Strauss. She sang leading roles in many of the world’s great opera houses, including the Metropolitan Opera, Canadian Opera Company and the Lyric Opera of Chicago.
Ms. Wall made her debut with the NAC Orchestra in 2007 and was soloist for the Orchestra’s premiere of Zosha Di Castri’s Dear Life in 2015. She also appeared at the NAC in 2010 singing Mahler’s Eighth Symphony, a work that figured prominently in her concert career. She toured with the NAC Orchestra on their 50th anniversary European tour in 2019. Her discography includes the 2010 GRAMMY® award-winning recording of this symphony for Best Classical Album, released by the San Francisco Symphony in 2009.
Throughout her career, Erin was profoundly grateful for the mentorship opportunities she received as an artist and was committed to paying those experiences forward by nurturing the next generation of voices and musicians.
(1975-2020)
Née à Calgary (Alb.) et élevée à Vancouver (C.-B.), Erin Wall a étudié le piano à l’Académie de musique de Vancouver. Elle a poursuivi sa formation de chant à l’Université Western Washington, au Festival de musique d’Aspen (1998), à l’Université Rice, à la Music Academy of the West (2000) et au Lyric Opera (Centre d’opéra Ryan de Chicago).
Devenue une exceptionnelle soprano lyrique, Wall a eu une carrière internationale, se produisant avec les plus grands orchestres symphoniques et compagnies d’opéra du monde. Sa musicalité et sa polyvalence ont été saluées : elle interprétait un vaste répertoire opératique et de concert embrassant trois siècles d’histoire, fréquentant aussi bien Mozart et Beethoven que Britten et Strauss. À l’opéra, elle a tenu des rôles de premier plan avec des compagnies aussi prestigieuses que le Metropolitan Opera, la Compagnie d’opéra canadienne et le Lyric Opera de Chicago.
Après ses débuts avec l’Orchestre du CNA en 2007, Wall a été soliste à la création de Dear Life de Zosha Di Castri en 2015 et a été de la tournée européenne du 50e anniversaire de l’ensemble en 2019. Elle s’est produite au CNA, en 2010, dans la Symphonie no 8 de Mahler, qui occupait une place de choix dans sa carrière. Sa discographie comprend d’ailleurs un enregistrement de cette œuvre avec l’Orchestre symphonique de San Francisco (2009), sacré Meilleur album classique aux Prix GRAMMY® en 2010.
Remplie de gratitude à l’égard des mentors qui l’ont appuyée, Erin Wall a eu à cœur, tout au long de sa carrière, de donner au suivant en offrant son soutien aux musiciens et interprètes en devenir.